Tuesday, July 29, 2014

On l'a échappé belle



Samedi 26 juillet 

C'est aujourd'hui que nous revenons au Canada.  Nous devons nous rendre à Gananoque. On en profite pour faire un petit coucou à Norm et famille qui sont à l'ancre à l'île Endymion puis, on reprend notre route.
C'est très achalandé, les bateaux font la file pour avoir une place à quai.  Les uns pour un pump out les autres, pour le quai municipal.  Y'a du trafic, c'est débile.
Après plus de quinze minutes à attendre et à tourner en rond, on décide de piquer un quai histoire de pouvoir se rapporter aux douanes canadiennes.
Comme il y a un boyau sur le quai, on l'emprunte aussi et on fait le plein d'eau.  Puis on se détache, toujours en lorgnant du côté du quai public pour une place qui deviendrait disponible...en vain.
Norm est maintenant ancré à l'île Camelot et on s'en va le rejoindre.  Allan lui demande si on peut se mettre à l'épaule mais...non.  On sonde la profondeur mais ça passe de plus de 50 pieds à moins 6 dans le temps de le dire...impossible de s'ancrer là.  On part à la quête d'un autre endroit.  Youppi un mooring libre dans une belle baie,  on s'y accroche.
Le vent de la nuit va nous souffler en pleine face mais comme c'est un mooring c'est pas très  énervant.
Par contre, il faut payer à l'arrivée.  Allan téléphone et essaie de payer par carte de crédit...impossible...demande s'il y a un site web...non plus.  On doit absolument se rendre à terre pour payer mais on a plus de dinghy...notre kayak à été réduit en lambeaux.

Après quelques heures, on se décroche et on repart à la recherche d'un autre endroit.  Chemin faisant on croise Norm et sa petite famille à bord de leur dinghy...si on était restés accrocher au mooring un peu plus longtemps, ils venaient nous voir et avec eux on aurait pu aller à terre.  Zut de merde!!!
On fait le tour de quelques îles à la recherche d'un endroit...en vain.  On retourne donc dans la baie aux moorings et on s'ancre pour y passer la nuit.
Après quelque temps, Allan à l'impression qu'on serait mieux ancrés si on avançait de quelques pieds.  On lève l'ancre et on s'ancre de nouveau.
Chaque fois que j'essaye de lever l'ancre, arrivé à l'œillet, qui est juste un peu trop gros pour pour la roulette, ça bloque et je suis incapable d'aller plus loin.  Ça nous prend un treuil d'ancre!
Dans la nuit, vers 2h30, on se fait réveiller par un gros orage, les éclairs déchirent le ciel, on se croirait en plein jour.  Au bout d'une heure, une heure et demi ça se calme un peu...mais...l'ancre a chassé, nous voilà rendus de l'autre côté de la rivière, chez nos voisins américains.  On aperçoit les premières lueurs du jour,  à notre droite, il y a des récifs et derrière nous, des maisons.  L'ancre a accroché et nous tient par la peau des dents.  On met le moteur en marche, on retraverse la rivière et on s'ancre de nouveau dans la baie où nous étions au début de la nuit.
OUFF!  
Tout est calme maintenant on peut se recoucher.

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